La peinture se révèle, témoigne des tensions qui fracturent la société et redessinent des traits de l'angoisse des humains, elle est ce langage universel qui s'oppose à la violence de tous les temps... une exposition-débat a été organisée par l'Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement autour de ce thème.
"Créons contre la violence" a mis les peintures de Yamina Mathlouth sous les feux de la rampe le samedi 27 décembre, à partir de 15h à Espace Tanassof à l'Ariana. Le public a été invité à un débat riche animé par la psychologue Emna Ben Miled et le plasticien Omar Aloui.
dimanche 28 décembre 2008
Les bons vents de l'Afrique sous-exploités
Du vent, l'Afrique en a à revendre. Pourtant, l'énergie éolienne peine à y démarrer. Selon le rapport 2007 du Global Wind Energie Councel (GWEC), l'exploitation éolienne actuelle du continent représente à peine 5 % de la production mondiale. Or, les études montrent que le potentiel est gigantesque. Celle du cabinet spécialisé Hélimax, commandée par la Banque africaine de développement (BAD), identifie 15 pays africains disposant d'un gisement éolien propice au développement de cette énergie : l'Afrique du Sud, le Lesotho, Madagascar et Maurice pour l'Afrique australe, Djibouti, l'Érythrée, les Seychelles et la Somalie en Afrique de l'Est, l'Algérie, l'Égypte, le Maroc et la Tunisie en Afrique du Nord et le Cap Vert et la Mauritanie en Afrique de l'Ouest. L'un des plus grands parcs éoliens en Afrique devrait se situer bientôt en Éthiopie, dans la région du Tigray, mais il est encore en phase d'étude. 120 éoliennes de 1 MW devraient fournir de l'électricité à plus de 5 millions d'Ethiopiens.
L'étude souligne l'absence de volonté politique affirmée en faveur de
l'énergie éolienne malgré sa capacité à résoudre les problèmes d'électrification, surtout dans les zones reculées. En attendant une prise de conscience chez les décideurs africains, les coupures d'électricité demeurent une réalité quotidienne en Afrique.
Y. B. R. et F. D.
InfoSud Belgique Agence de Presse
L'étude souligne l'absence de volonté politique affirmée en faveur de
l'énergie éolienne malgré sa capacité à résoudre les problèmes d'électrification, surtout dans les zones reculées. En attendant une prise de conscience chez les décideurs africains, les coupures d'électricité demeurent une réalité quotidienne en Afrique.
Y. B. R. et F. D.
InfoSud Belgique Agence de Presse
Tunisie L'énergie éolienne a le vent en poupe
(Tunis) La Tunisie fait de plus en plus appel à l'énergie éolienne pour réduire sa facture
énergétique. Dompter le vent pour produire l'électricité s'avère un choix judicieux. Le pays
devrait devenir un des plus importants producteurs africains d'énergie de ce type.
Depuis 8 ans, Adel Hamrouni, chef du projet éolien à la Steg, la Société nationale d'électricité en
Tunisie, plante des éoliennes à Sidi Daoud, sur la côte centre-ouest du pays, à 50 km de Tunis, la
capitale. Un lieu idéal pour la production d'énergie verte, selon les études menées par la Steg, grâce
à la vitesse et à l'orientation des vents qui balayent la région. Son parc compte 70 éoliennes, mais
seules 42 ont déjà été mises en service. Après deux ans d'une stricte surveillance, le site nécessite
aujourd'hui une maintenance minimale et Adel n'y passe plus qu'en coup de vent. Plantées en file
indienne, les éoliennes offrent un spectacle qui émerveille toujours les villageois de Sidi Daoud. Ces
grandes machines aux pales de fer peintes en blanc s'intègrent parfaitement au paysage. "C'est
beau à voir, surtout de la mer", commente Omar, un pêcheur, bien qu'il préférerait des projets qui
font travailler les jeunes de l'endroit. "Au départ, on n'y croyait pas trop, mais le jour où on les a
mises en marche, c'était fabuleux", rappelle Mejri Mohieddine, chef du Département études
énergétiques à la Steg, qui travaille sur l'énergie éolienne depuis 15 ans. Mansour Bel Hadj, chef de
la centrale, veille au grain, avec une équipe de six personnes qui se relayent pour assurer le bon
fonctionnement du système. "Depuis la création de ce site, j'en connais chaque coin. Nos éoliennes
fonctionnent 80 % de l'année", souligne-t-il. Dans cette région où le vent ne manque presque jamais,
il arrive toutefois que celui-ci soit imprévisible. "Cette année, on a bien produit en été, alors que
d'habitude, le pic de production se situe en hiver", témoigne Bel Hadj.
Autant en apporte le vent
C'est la coopération entre la Tunisie et l'Espagne qui permet de financer le recours au vent. Les
banques tunisiennes apportent 50 % des fonds, et, à la suite d'un accord entre les deux pays,
l'entreprise espagnole Gamesa fournit et installe les éoliennes. Lorsqu'il sera intégralement en
service, ce projet éolien tunisien aura coûté près de 54 millions d'euros. "Comparé à d'autres
expériences dans les pays européens, le coût d'installation est raisonnable et une fois en place, le
projet ne nécessite pas beaucoup de personnel. De plus, les salaires en Tunisie sont bas", précise
Adel Hamrouni. L'État détenant le monopole sur le marché de l'électricité, les banques lui prêtent
facilement. Pour la Tunisie, dompter le vent est plus qu'un choix : une nécessité. Contrairement à
ses voisins, ses ressources pétrolières sont minimes, mais elles restent la première source de
production d'électricité. Avec la flambée du prix du pétrole ces dernières années, le déficit
énergétique (importation de pétrole raffiné contre exportation de pétrole brut, le pays ne disposant
que d'une raffinerie aux capacités limitées) s'est accru, en valeur, de 17 % en 2007, au point
d'affecter sensiblement la balance commerciale. Aujourd'hui, la centrale de Sidi Daoud fournit, avec
ses 42 éoliennes, 55 mégawatts (MW) au réseau national d'électricité, soit 2 % de la consommation
nationale. Cette part devrait atteindre 4 % avec la nouvelle centrale de Bizerte qui démarrera en
2009. Les centrales électriques produisent, elles, 3 300 MW. Trois autres centrales éoliennes sont
en construction au nord du pays, triplant la capacité totale en 2009, pour atteindre 200 MW en 2011.
La Tunisie sera alors le premier producteur africain, mais pas pour longtemps, puisque le Maroc
devrait produire 1 000 MW éoliens en 2011. L'éolien représentera alors 4 % de l'ensemble de
l'énergie électrique produite par le pays. La moyenne mondiale est de 6 %, mais la Tunisie s'en sort
bien pour un pays du Sud. Et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)
évalue son potentiel à 1 000 MW.
Des watts propres
Avec cette source d'énergie, c'est aussi la nature qui marque des points. L'énergie éolienne
permettra à la Steg d'économiser annuellement 92 000 tonnes de combustibles fossiles nécessaires
précédemment pour alimenter le pays en électricité et 11 000 mètres cubes d'eau utilisés pour
produire l'énergie. Le parc éolien permettra également d'éviter l'émission par an de 330 000 t de
CO2, 174 t d'oxyde d'azote, 190 t d'oxyde de soufre et 9 t d'autres gaz hautement polluants et
toxiques dégagés principalement par la combustion du pétrole, selon les ingénieurs du projet. Les
terrains occupés par les éoliennes peuvent en outre continuer à être cultivés et, contrairement aux
idées reçues, il n'y a pas besoin de vents violents pour faire fonctionner celles-ci. "La moyenne
idéale est de 20 km/h. D'ailleurs, au-delà de 90km/h, les éoliennes s'arrêtent par mesure de sécurité
", explique M. Bel Hadj. Toutes les éoliennes ont été implantées en se souciant d'un autre aspect,
celui du bruit pour les populations voisines, rassure pour sa part M. Abbes Miledi, ingénieur en chef à
Sidi Daoud. Originaire de l'endroit, il est ici chez lui, mais attend de rejoindre la deuxième centrale,
qui sera implantée à Bizerte, au Nord. "C'est le vent, conclut-il, qui m'a ramené chez moi, mais je ne
sais pas où il m'emportera."
Youad Ben Rejeb et Fethi Djebali ©InfoSud - Syfia
énergétique. Dompter le vent pour produire l'électricité s'avère un choix judicieux. Le pays
devrait devenir un des plus importants producteurs africains d'énergie de ce type.
Depuis 8 ans, Adel Hamrouni, chef du projet éolien à la Steg, la Société nationale d'électricité en
Tunisie, plante des éoliennes à Sidi Daoud, sur la côte centre-ouest du pays, à 50 km de Tunis, la
capitale. Un lieu idéal pour la production d'énergie verte, selon les études menées par la Steg, grâce
à la vitesse et à l'orientation des vents qui balayent la région. Son parc compte 70 éoliennes, mais
seules 42 ont déjà été mises en service. Après deux ans d'une stricte surveillance, le site nécessite
aujourd'hui une maintenance minimale et Adel n'y passe plus qu'en coup de vent. Plantées en file
indienne, les éoliennes offrent un spectacle qui émerveille toujours les villageois de Sidi Daoud. Ces
grandes machines aux pales de fer peintes en blanc s'intègrent parfaitement au paysage. "C'est
beau à voir, surtout de la mer", commente Omar, un pêcheur, bien qu'il préférerait des projets qui
font travailler les jeunes de l'endroit. "Au départ, on n'y croyait pas trop, mais le jour où on les a
mises en marche, c'était fabuleux", rappelle Mejri Mohieddine, chef du Département études
énergétiques à la Steg, qui travaille sur l'énergie éolienne depuis 15 ans. Mansour Bel Hadj, chef de
la centrale, veille au grain, avec une équipe de six personnes qui se relayent pour assurer le bon
fonctionnement du système. "Depuis la création de ce site, j'en connais chaque coin. Nos éoliennes
fonctionnent 80 % de l'année", souligne-t-il. Dans cette région où le vent ne manque presque jamais,
il arrive toutefois que celui-ci soit imprévisible. "Cette année, on a bien produit en été, alors que
d'habitude, le pic de production se situe en hiver", témoigne Bel Hadj.
Autant en apporte le vent
C'est la coopération entre la Tunisie et l'Espagne qui permet de financer le recours au vent. Les
banques tunisiennes apportent 50 % des fonds, et, à la suite d'un accord entre les deux pays,
l'entreprise espagnole Gamesa fournit et installe les éoliennes. Lorsqu'il sera intégralement en
service, ce projet éolien tunisien aura coûté près de 54 millions d'euros. "Comparé à d'autres
expériences dans les pays européens, le coût d'installation est raisonnable et une fois en place, le
projet ne nécessite pas beaucoup de personnel. De plus, les salaires en Tunisie sont bas", précise
Adel Hamrouni. L'État détenant le monopole sur le marché de l'électricité, les banques lui prêtent
facilement. Pour la Tunisie, dompter le vent est plus qu'un choix : une nécessité. Contrairement à
ses voisins, ses ressources pétrolières sont minimes, mais elles restent la première source de
production d'électricité. Avec la flambée du prix du pétrole ces dernières années, le déficit
énergétique (importation de pétrole raffiné contre exportation de pétrole brut, le pays ne disposant
que d'une raffinerie aux capacités limitées) s'est accru, en valeur, de 17 % en 2007, au point
d'affecter sensiblement la balance commerciale. Aujourd'hui, la centrale de Sidi Daoud fournit, avec
ses 42 éoliennes, 55 mégawatts (MW) au réseau national d'électricité, soit 2 % de la consommation
nationale. Cette part devrait atteindre 4 % avec la nouvelle centrale de Bizerte qui démarrera en
2009. Les centrales électriques produisent, elles, 3 300 MW. Trois autres centrales éoliennes sont
en construction au nord du pays, triplant la capacité totale en 2009, pour atteindre 200 MW en 2011.
La Tunisie sera alors le premier producteur africain, mais pas pour longtemps, puisque le Maroc
devrait produire 1 000 MW éoliens en 2011. L'éolien représentera alors 4 % de l'ensemble de
l'énergie électrique produite par le pays. La moyenne mondiale est de 6 %, mais la Tunisie s'en sort
bien pour un pays du Sud. Et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)
évalue son potentiel à 1 000 MW.
Des watts propres
Avec cette source d'énergie, c'est aussi la nature qui marque des points. L'énergie éolienne
permettra à la Steg d'économiser annuellement 92 000 tonnes de combustibles fossiles nécessaires
précédemment pour alimenter le pays en électricité et 11 000 mètres cubes d'eau utilisés pour
produire l'énergie. Le parc éolien permettra également d'éviter l'émission par an de 330 000 t de
CO2, 174 t d'oxyde d'azote, 190 t d'oxyde de soufre et 9 t d'autres gaz hautement polluants et
toxiques dégagés principalement par la combustion du pétrole, selon les ingénieurs du projet. Les
terrains occupés par les éoliennes peuvent en outre continuer à être cultivés et, contrairement aux
idées reçues, il n'y a pas besoin de vents violents pour faire fonctionner celles-ci. "La moyenne
idéale est de 20 km/h. D'ailleurs, au-delà de 90km/h, les éoliennes s'arrêtent par mesure de sécurité
", explique M. Bel Hadj. Toutes les éoliennes ont été implantées en se souciant d'un autre aspect,
celui du bruit pour les populations voisines, rassure pour sa part M. Abbes Miledi, ingénieur en chef à
Sidi Daoud. Originaire de l'endroit, il est ici chez lui, mais attend de rejoindre la deuxième centrale,
qui sera implantée à Bizerte, au Nord. "C'est le vent, conclut-il, qui m'a ramené chez moi, mais je ne
sais pas où il m'emportera."
Youad Ben Rejeb et Fethi Djebali ©InfoSud - Syfia
vendredi 21 novembre 2008
La Fondation Friedrich Ebert fête ses 20 ans en Tunisie

Le Ministre adjoint des Affaires Étrangères d'Allemagne Günter Gloser, et Le responsable de la FES pour le Moyen Orient et l'Afrique du Nord monsieur Hajo Lanz, se sont rendus en Tunisie pour participer aux festivités organisé par La Fondation Friedrich Ebert à l'occasion de son anniversaire de 20 ans en Tunisie.
Une réception rassemblant tous les partenaires de la Fondation a été organisée à cette occasion.
La présence de Monsieur le Ministre a également été l'occasion d'organiser une discussion avec des jeunes autour des défis de la jeunesse tunisienne.
table ronde à la CE

Une table ronde à la communauté européenne a été organisée Le 17 novembre avec le Ministre adjoint des Affaires Étrangères d'Allemagne Günter Gloser et des jeunes de différentes associations indépendantes tunisiennes afin de sonder les perspectives d’avenir pour tous les jeunes des pays du Maghreb. Ce si grâce à « la politique allemande et de la communauté européenne qui veut contribuer dans le dialogue du sud du méditerrané » selon M. le ministre adjoint. Tout fois, M. Günter Gloser a affirmé que se sont les pays concernés qui doivent s’y mettre et que c’est la tache des politiciens mais aussi de la société civil.
« Normalement les pays du sud regardent toujours vers le nord » d’après Le ministre adjoint c’est pour cela qu’il voit que l’office de jeunesse franco-allemand peut être un modèle pour la coopération entre les jeunes allemand et tunisiens.
Les jeunes présents dans cette table ronde ont affirmé que leur problème n’est pas l’immigration vers l’Europe comme ça en ai l’air mais en réalité c’est plus profond que cela. Concis et pertinent dans leurs interventions cette jeunesse voit que leurs problèmes se résume dans le chômage, la précarité, le manque de liberté d’expression, et une formation dans les instructions publiques qui ne cesse de se dégrader.
Houda Malloum, gagne le prix du journalisme "Every Human has Rights."

Houda Malloum, a gagné un prix du journalisme, "Every Human has Rights." Le prix du journalisme “Every Human Has Rights” récompense ceux qui, en se conformant aux critères professionnels les plus élevés, utilisent leur voix et leur influence dans les médias pour défendre le respect des droits de l’homme et des libertés, tels qu’ils sont énoncés par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Depuis deux ans, Houda est journaliste à la Radio la Voix du Ouaddaï/Abéché à L'est du Tchad où elle prépare des programmes de radio sur le SGBV. Houda recupera le prix à la fete du soixantième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unis à Paris.
vendredi 7 novembre 2008
SYNOPSIS du film Trente de Fadel Jaziri

Ce film relate le combat de trois jeunes amis, qui sont devenus de véritables mythes dans la société tunisienne: Mhamed Ali El Hammi, fondateur de la première organisation ouvrière autochtone ; son cousin Tahar Hadded, militant opiniâtre de la liberté et des droits de l’homme, précurseur du Code du Statut Personnel, qui, par ses écrits, a invité l’ensemble du monde musulman à réformer la condition de la Femme dans la société ; et Belgacem Chebbi, qui a renouvelé la poésie, réfléchi à la posture du poète et à son engagement et instauré un rapport nouveau à la langue.
Tous trois connurent, dans l’indifférence générale, un destin tragique.
Ce film, dont les évènements se déroulent entre 1924 et 1934, dévoile un pan entier d’une société conservatrice, réactionnaire, insensible au renouveau, recroquevillée sur elle-même, attachée à ses privilèges qu’elle défend contre toute réforme avec une rare cruauté et un raffinement remarquable.
FICHE ARTISTIQUE ET TECHNIQUE
Réalisation Fadhel Jaziri
Scénario et Dialogues Aroussia Nelloutti et Fadhel Jaziri
Interprétation Ali Jaziri • Walid Nahdi • Maher El Hafidhi
Jawhar Basti • Ghanem Zrelli • Ali Maher
Yadh Béji • Riadh Sghaïer • Tahar Aïssa
Rami Haffana • Mohamed Kouka • Aïssa Harrath
Moez Mrabet • Anissa Daoud • Bahram El Aloui
Oubaïd Jemaï • • •
Directeur de la Photographie Ali Ben Abdallah
Cadreurs Mohamed Maghraoui • Chedly Chaouachi
Montage Arbi Ben Ali
Son Moez Cheikh M’hamed • Karim Toukabri • Saber Ghablaoui
Musique Fadhel Jaziri • Samir Ressaissi
Riadh Sghaïer • Mohamed Ali Kamoun
Décors Raja Chourou • Mohamed Bahloul
Mohamed Jaziri • Mohamed Bahloul
Costumes Raja Ben Aïssa
Durée 111’
Production Nouveau Film et Quinta Communications
Avec le soutien Du Ministère de la Culture et de la Sauvegarde du
Patrimoine
De la Khalid Shoman Foundation DARAT EL FUNUN
De l’Etablissement de la Télévision Tunisienne
Et du Fonds Francophone de Production Audiovisuelle du Sud (OIF et CIRTEF)
Sortie dans les salles
en Tunisie à partir du Dimanche 2 Novembre 2008
Scénario et Dialogues Aroussia Nelloutti et Fadhel Jaziri
Interprétation Ali Jaziri • Walid Nahdi • Maher El Hafidhi
Jawhar Basti • Ghanem Zrelli • Ali Maher
Yadh Béji • Riadh Sghaïer • Tahar Aïssa
Rami Haffana • Mohamed Kouka • Aïssa Harrath
Moez Mrabet • Anissa Daoud • Bahram El Aloui
Oubaïd Jemaï • • •
Directeur de la Photographie Ali Ben Abdallah
Cadreurs Mohamed Maghraoui • Chedly Chaouachi
Montage Arbi Ben Ali
Son Moez Cheikh M’hamed • Karim Toukabri • Saber Ghablaoui
Musique Fadhel Jaziri • Samir Ressaissi
Riadh Sghaïer • Mohamed Ali Kamoun
Décors Raja Chourou • Mohamed Bahloul
Mohamed Jaziri • Mohamed Bahloul
Costumes Raja Ben Aïssa
Durée 111’
Production Nouveau Film et Quinta Communications
Avec le soutien Du Ministère de la Culture et de la Sauvegarde du
Patrimoine
De la Khalid Shoman Foundation DARAT EL FUNUN
De l’Etablissement de la Télévision Tunisienne
Et du Fonds Francophone de Production Audiovisuelle du Sud (OIF et CIRTEF)
Sortie dans les salles
en Tunisie à partir du Dimanche 2 Novembre 2008
NOTE D’INTENTION

Nous souhaitons, par ce film, rappeler à la mémoire de tous une époque pas si lointaine où notre pays, la Tunisie, s’éveillait à la modernité et où les intellectuels ont joué un grand rôle dans le renouvellement de la pensée et la lutte contre l’obscurantisme et la régression.
Le combat de Tahar Hadded et de nombre de ses contemporains, certains célèbres, d’autres anonymes, peut servir de modèle et constituer un idéal auquel les jeunes générations pourraient s’identifier.
C’est aussi l’occasion de montrer la richesse d’une tradition aux multiples expressions poétiques, musicales, architecturales, vestimentaires… confrontée à un monde en pleine mutation.
Notre souci est évidemment de faire un film populaire qui s’adresse à un large public au-delà des frontières locales.
Fadhel Jaziri
jeudi 30 octobre 2008
jeudi 16 octobre 2008
L’énergie éolienne en Tunisie : du vent et de l’énergie humaine
Les villageois de Sidi Daoud ne se sentent pas beaucoup concerner par les éoliennes qui se trouvent en haut du mont à un kilomètre et demi loin de leur village. "Ce ne sont que des machines qui ne font pas vivre les jeunes du bled" explique un villageoi.
Entre les champs de vigne, et les oliviers la route qui mène à Sidi daoud. De loin sur un mont on voit presque tout le village: des terres vertes d'agriculteur, la mer et des éoliennes qui tournent. Effectivement le village est connu par la production du vin, la production du thon et la production de l'énergie électrique.
Omar Ben Younes et Mohamed Sghair, comme la quasi-majorité du villageois de Sidi Daoud vivent de la mer, ce sont deux jeunes pêcheurs qui n'ont jamais sortie de leur petit village sauf pour pêcher ou pour aller à Tunis, la capitale, pour faire quelques courses. Pour eux, Ces éoliennes sont là depuis quelques années, ils en ont eu l'habitude de voir. «La nuit, de la mer c'est très beaux à voir» Lance Omar .«Pas du tout c'est pas beau, et ils font beaucoup de bruit, je n'aime pas, je trouve le ventilateur du bateau beaucoup plus beau» lui répond Mohamed avec son visage naïve.
Des machines qui tournent et elles ne s'arrêtent qu'en cas de temps très calme ou trop venteux ce qui n'est presque jamais arrivé.
Pour que les éoliennes tournent, il leurs faut du vent mais aussi des gens qui en consacrent leurs expériences et leurs vies tel que M. Mejri Mohieddine, chef de département Études Énergétiques. Âgé d'une cinquantaine d'année, très silencieux, il a travaillé sur l'énergie éolienne depuis 15 ans « ça fait un bail maintenant».
Après des années de travaille (depuis exactement 1992), le jour J où il a vu les éoliennes tournent c'était « fabuleux, au départ on ne croyait pas trop... L’éolienne n'est pas grande que de taille et en forme» à confié M. Mejri avec son air pensif.
Le parc de Sidi daoud a été lancé au départ avec 32 aérogénérateurs en l'an 2000, en 2003 il y a eu la première extension avec 12 aérogénérateurs. Et en Juin 2008 la deuxième extension avec 26 aérogénérateurs qui ont été implantés mais ils n'ont pas été jusqu'à aujourd'hui mis en service industriel. Toutes ces éoliennes ont été implantées «en gardant l'aspect écologique» rassure M. Abbes Miledi chef d'aménagement d'extension et un nouveau papa d'une petite fille, Aujourd'hui, elle a deux mois.
« Je suis à sidi daoud pour 2 ou 3 ans, je ne travaillerai pas toute ma vie ici, je suis de cette région, mais ce n'est pas la raison pour la quel je travaille sur ce site. C'est le vent qui m'a ramener chez moi mais c'est aussi grâce à lui que je repartirai de nouveau» affirme cet homme à la trentaine, très assoiffés à la recherche et à la nouvelle technologie.
« Un projet c'est comme un bébé, pour moi l'éolienne c'est comme ma petite fille.
Je veille à son évolution et je fais grandir et un jour je repartirai et c'est à son mari de continuer avec elle le chemin. Pour l'éolienne je la confirai aux personnels de la centrale» continue Abes a expliqué.
Le jour où il a vu les éoliennes tourner pour la première fois, était un jour qui n'est pas prés à l'oublier. Cet ingénieur ne trouve pas les mots pour le décrire. Il essai de le faire avec son regard pas trop expressif et ses mains pour dire peut être que c'était grandiose.
Le parc de Sidi Daoud, constitue 2% de la production électrique en Tunisie, avec une puissance de 55MW. Ce petit pourcentage fera gagner la STG 33 000 Tep de combustible et 11 000 m3 d'eau. Il permettra aussi d'éviter annuellement l'émission des rejets atmosphériques dont 93000 T de CO2, 174 Tonnes de NOX, 190 Tonnes de SOX, et 9 Tonnes de particules. Des chiffres qui ne sont pas du tout petit pour les écologistes.
Youad Ben Rejeb
Entre les champs de vigne, et les oliviers la route qui mène à Sidi daoud. De loin sur un mont on voit presque tout le village: des terres vertes d'agriculteur, la mer et des éoliennes qui tournent. Effectivement le village est connu par la production du vin, la production du thon et la production de l'énergie électrique.
Omar Ben Younes et Mohamed Sghair, comme la quasi-majorité du villageois de Sidi Daoud vivent de la mer, ce sont deux jeunes pêcheurs qui n'ont jamais sortie de leur petit village sauf pour pêcher ou pour aller à Tunis, la capitale, pour faire quelques courses. Pour eux, Ces éoliennes sont là depuis quelques années, ils en ont eu l'habitude de voir. «La nuit, de la mer c'est très beaux à voir» Lance Omar .«Pas du tout c'est pas beau, et ils font beaucoup de bruit, je n'aime pas, je trouve le ventilateur du bateau beaucoup plus beau» lui répond Mohamed avec son visage naïve.
Des machines qui tournent et elles ne s'arrêtent qu'en cas de temps très calme ou trop venteux ce qui n'est presque jamais arrivé.
Pour que les éoliennes tournent, il leurs faut du vent mais aussi des gens qui en consacrent leurs expériences et leurs vies tel que M. Mejri Mohieddine, chef de département Études Énergétiques. Âgé d'une cinquantaine d'année, très silencieux, il a travaillé sur l'énergie éolienne depuis 15 ans « ça fait un bail maintenant».
Après des années de travaille (depuis exactement 1992), le jour J où il a vu les éoliennes tournent c'était « fabuleux, au départ on ne croyait pas trop... L’éolienne n'est pas grande que de taille et en forme» à confié M. Mejri avec son air pensif.
Le parc de Sidi daoud a été lancé au départ avec 32 aérogénérateurs en l'an 2000, en 2003 il y a eu la première extension avec 12 aérogénérateurs. Et en Juin 2008 la deuxième extension avec 26 aérogénérateurs qui ont été implantés mais ils n'ont pas été jusqu'à aujourd'hui mis en service industriel. Toutes ces éoliennes ont été implantées «en gardant l'aspect écologique» rassure M. Abbes Miledi chef d'aménagement d'extension et un nouveau papa d'une petite fille, Aujourd'hui, elle a deux mois.
« Je suis à sidi daoud pour 2 ou 3 ans, je ne travaillerai pas toute ma vie ici, je suis de cette région, mais ce n'est pas la raison pour la quel je travaille sur ce site. C'est le vent qui m'a ramener chez moi mais c'est aussi grâce à lui que je repartirai de nouveau» affirme cet homme à la trentaine, très assoiffés à la recherche et à la nouvelle technologie.
« Un projet c'est comme un bébé, pour moi l'éolienne c'est comme ma petite fille.
Je veille à son évolution et je fais grandir et un jour je repartirai et c'est à son mari de continuer avec elle le chemin. Pour l'éolienne je la confirai aux personnels de la centrale» continue Abes a expliqué.
Le jour où il a vu les éoliennes tourner pour la première fois, était un jour qui n'est pas prés à l'oublier. Cet ingénieur ne trouve pas les mots pour le décrire. Il essai de le faire avec son regard pas trop expressif et ses mains pour dire peut être que c'était grandiose.
Le parc de Sidi Daoud, constitue 2% de la production électrique en Tunisie, avec une puissance de 55MW. Ce petit pourcentage fera gagner la STG 33 000 Tep de combustible et 11 000 m3 d'eau. Il permettra aussi d'éviter annuellement l'émission des rejets atmosphériques dont 93000 T de CO2, 174 Tonnes de NOX, 190 Tonnes de SOX, et 9 Tonnes de particules. Des chiffres qui ne sont pas du tout petit pour les écologistes.
Youad Ben Rejeb
samedi 11 octobre 2008
Tunisie : Impossible de créer un média indépendant
Créer un média indépendant en Tunisie est une gageure bien que rien dans les textes de loi ne l'empêche véritablement. Les seuls médias édités dans le pays sont complaisants ou affichent un caractère apolitique. Les autres sont condamnés aux oubliettes, à l'exil ou doivent se contenter du Web.
La quarantaine, cheveux poivre et sel, Salah Fourti est lassé des beaux discours sur la démocratie ressassés par les représentants de l’État. Au lendemain du changement politique du 7 novembre 1987 qui a vu arriver le président Ben Ali au pouvoir, Salah a été le premier à déposer une demande d'ouverture d'une radio privée, Radio 7. Une trentaine d’autres dossiers ont depuis été présentés à l’administration. Tous sont restés sans suite. Le 10 décembre dernier, journée des droits de l'Homme, Radio 7 a fêté ses 21 ans d’attente. "Nous avons écrit au plus haut responsable de l’État et présenté un recours devant le tribunal", raconte Salah, aujourd’hui fatigué de ce rêve qu’il a nourri pendant de nombreuses années. "L’ensemble de nos recours n’a donné aucune solution. Nous n'avons eu droit qu’à des réponses évasives", continue-t-il. Aujourd’hui, il est pourtant à la tête de l’Association des radios libres, qui regroupe les radios qui n’ont pas été autorisées à émettre.
Pouvoir discrétionnaire
Selon Naji el Bghouri, président du Syndicat national des journalistes (SNJ), "c’est l'une des atteintes à la liberté de presse en Tunisie. Il faut remanier le code de la presse pour assurer la libre initiative dans le secteur des médias". La Constitution ainsi que le code de la presse insistent pourtant sur le fait que l’édition est libre et garantie par la loi. Des conditions préalables particulières ne sont pas posées pour se voir accorder une autorisation. Pour Naziha Rejiba, de l’Observatoire national des médias, qui milite pour la libéralisation du secteur de la presse, "chaque citoyen a le droit d’éditer une publication. Or, ce droit nous est pour le moment dénié. Et tous les recours ont été épuisés pour le faire valoir". "En matière de presse, la Tunisie n’est pas un état de droit, mais de passe-droits. J’attends une autorisation pour une maison d’édition depuis février 2007", déclare Taher Bel Hassine, un homme d’affaire, directeur de la chaîne de télévision Elhiwar (Le dialogue) qui émet de l’étranger. "Les chaînes qui fonctionnent actuellement ont été autorisées par décision présidentielle annoncée à l'occasion d'un 7 novembre [fête d'investiture de Ben Ali, ndlr] quelconque", ajoute-t-il.
Depuis le sommet mondial sur la société de l’information organisé en 2005 à Tunis, le pays s'est trouvé obligé de libéraliser un tant soit peu le secteur des médias. Trois autorisations ont été octroyées à Radio jawhara, MozaïqueFm et Hannibaltv, qui ont en commun d'avoir adopté une ligne pro pouvoir et d'axer leurs programmes sur le divertissement. "La libéralisation des ondes n’était qu’un simulacre. La Tunisie ne pouvait ignorer le mouvement mondial de la liberté d’expression et était obligée de s’y engager, tout en ménageant le monopole de fait sur le secteur. Les autorisations ont été octroyées à des personnes faisant partie directement du cercle familial présidentiel", explique Salah Fourti. Radio Zeitouna (L’olivier), qui vient de faire son apparition, est détenue par le gendre du président Ben Ali.
Poussés à l'exil
Selon le SNJ, la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) ou le Syndicat des radios libres, plus de 100 demandes d’autorisations de médias de presse écrite, radios et télévision confondues attendent toujours d’être satisfaites. Dans un pays où les publications indépendantes font cruellement défaut, la libéralisation du secteur de la presse constitue un souci majeur pour l’ensemble de la société civile. Selon des organismes comme le SNJ, la LTDH et Amnesty international, les titres indépendants ayant disparu à la suite de pressions diverses exercées sur leurs activités seraient plus nombreux que les titres créés. Devant cette réalité, plusieurs porteurs de projets de médias, las d’attendre ces autorisations ou anticipant un refus éventuel, ont choisi de le lancer à partir de l’étranger. D’autres se sont réfugiés sur internet en attendant une hypothétique ouverture. La Chaîne du Dialogue, qui émet par satellite, est diffusée à partir d’Italie tandis que le magazine Africana est édité en France. La revue Kalima s’est transformée en un webzine mais les autorités ont vite réagi en bloquant l’accès à son contenu à partir de Tunis, sort partagé par Radio 7, lancée sur internet en 2008. D’autres campent sur leurs positions et ne cèdent pas encore à la tentation de l’exil ou du Web, mais demeurent dans l'attente. "Je voulais et je voudrai un magazine en bonne et due forme, imprimé sur papier", affirme Noura Borsali, une journaliste qui attend depuis 17 ans l'autorisation de créer un magazine féminin qui s'appellerait "La maghrébine".
Par Féthi Djebali, Youad Ben Rejeb
La quarantaine, cheveux poivre et sel, Salah Fourti est lassé des beaux discours sur la démocratie ressassés par les représentants de l’État. Au lendemain du changement politique du 7 novembre 1987 qui a vu arriver le président Ben Ali au pouvoir, Salah a été le premier à déposer une demande d'ouverture d'une radio privée, Radio 7. Une trentaine d’autres dossiers ont depuis été présentés à l’administration. Tous sont restés sans suite. Le 10 décembre dernier, journée des droits de l'Homme, Radio 7 a fêté ses 21 ans d’attente. "Nous avons écrit au plus haut responsable de l’État et présenté un recours devant le tribunal", raconte Salah, aujourd’hui fatigué de ce rêve qu’il a nourri pendant de nombreuses années. "L’ensemble de nos recours n’a donné aucune solution. Nous n'avons eu droit qu’à des réponses évasives", continue-t-il. Aujourd’hui, il est pourtant à la tête de l’Association des radios libres, qui regroupe les radios qui n’ont pas été autorisées à émettre.
Pouvoir discrétionnaire
Selon Naji el Bghouri, président du Syndicat national des journalistes (SNJ), "c’est l'une des atteintes à la liberté de presse en Tunisie. Il faut remanier le code de la presse pour assurer la libre initiative dans le secteur des médias". La Constitution ainsi que le code de la presse insistent pourtant sur le fait que l’édition est libre et garantie par la loi. Des conditions préalables particulières ne sont pas posées pour se voir accorder une autorisation. Pour Naziha Rejiba, de l’Observatoire national des médias, qui milite pour la libéralisation du secteur de la presse, "chaque citoyen a le droit d’éditer une publication. Or, ce droit nous est pour le moment dénié. Et tous les recours ont été épuisés pour le faire valoir". "En matière de presse, la Tunisie n’est pas un état de droit, mais de passe-droits. J’attends une autorisation pour une maison d’édition depuis février 2007", déclare Taher Bel Hassine, un homme d’affaire, directeur de la chaîne de télévision Elhiwar (Le dialogue) qui émet de l’étranger. "Les chaînes qui fonctionnent actuellement ont été autorisées par décision présidentielle annoncée à l'occasion d'un 7 novembre [fête d'investiture de Ben Ali, ndlr] quelconque", ajoute-t-il.
Depuis le sommet mondial sur la société de l’information organisé en 2005 à Tunis, le pays s'est trouvé obligé de libéraliser un tant soit peu le secteur des médias. Trois autorisations ont été octroyées à Radio jawhara, MozaïqueFm et Hannibaltv, qui ont en commun d'avoir adopté une ligne pro pouvoir et d'axer leurs programmes sur le divertissement. "La libéralisation des ondes n’était qu’un simulacre. La Tunisie ne pouvait ignorer le mouvement mondial de la liberté d’expression et était obligée de s’y engager, tout en ménageant le monopole de fait sur le secteur. Les autorisations ont été octroyées à des personnes faisant partie directement du cercle familial présidentiel", explique Salah Fourti. Radio Zeitouna (L’olivier), qui vient de faire son apparition, est détenue par le gendre du président Ben Ali.
Poussés à l'exil
Selon le SNJ, la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) ou le Syndicat des radios libres, plus de 100 demandes d’autorisations de médias de presse écrite, radios et télévision confondues attendent toujours d’être satisfaites. Dans un pays où les publications indépendantes font cruellement défaut, la libéralisation du secteur de la presse constitue un souci majeur pour l’ensemble de la société civile. Selon des organismes comme le SNJ, la LTDH et Amnesty international, les titres indépendants ayant disparu à la suite de pressions diverses exercées sur leurs activités seraient plus nombreux que les titres créés. Devant cette réalité, plusieurs porteurs de projets de médias, las d’attendre ces autorisations ou anticipant un refus éventuel, ont choisi de le lancer à partir de l’étranger. D’autres se sont réfugiés sur internet en attendant une hypothétique ouverture. La Chaîne du Dialogue, qui émet par satellite, est diffusée à partir d’Italie tandis que le magazine Africana est édité en France. La revue Kalima s’est transformée en un webzine mais les autorités ont vite réagi en bloquant l’accès à son contenu à partir de Tunis, sort partagé par Radio 7, lancée sur internet en 2008. D’autres campent sur leurs positions et ne cèdent pas encore à la tentation de l’exil ou du Web, mais demeurent dans l'attente. "Je voulais et je voudrai un magazine en bonne et due forme, imprimé sur papier", affirme Noura Borsali, une journaliste qui attend depuis 17 ans l'autorisation de créer un magazine féminin qui s'appellerait "La maghrébine".
Par Féthi Djebali, Youad Ben Rejeb
samedi 4 octobre 2008
Le Maghreb veut les beurs et l’argent des beurs
Les transferts d’argent continuent de peser lourd sur les balances commerciales des pays du Maghreb et surtout sur leurs réserves en devise. Etats et sociétés de transferts trouvent leurs comptes et cherchent de plus en plus à maintenir cette manne qui renflouent leurs caisses. Ces transferts se trouvent aussi être un puissant outil de réduction de la pauvreté dans ces pays.
Sans papiers à Paris, le mari de Myriam, mère de 3 enfants, envoie fréquemment de l’argent à sa famille. « Mon mari vit en France, mes enfants et moi en Tunisie. Nous ne l'avons pas vu depuis 4 ans.» Confesse elle « Il nous envoie, toutefois, de l'argent, le transfert étant quasi-instantanée».A cause de la question des papiers, le mari de Myriam, se trouve en effet dans l’impossibilité de passer par les réseaux bancaires pour envoyer de l’argent. Des sociétés comme western Union ou Money Gram lui permettent de le faire sans avoir besoin de papiers. Il compte parmi le million d’immigrés qui envoient régulièrement des fonds vers leurs familles.
En la seule année de 2007, le taux de transfert d’argent vers la Tunisie s’est vu augmenter de 8,4% atteignant 848 millions d’euros contre 780 millions d’euros en 2006. Les transferts de l’étranger sont de loin le deuxième pourvoyeur de l’Etat tunisien en devise après le tourisme. Mais le business du transfert d’argent est parmi les plus florissants dans toute la région du Maghreb. Etats et sociétés transferts y trouvent leurs comptes.
Les transferts vers le Maroc ont été estimés par la banque européenne à 3,4 millions d’euros dont 2,9 millions d’euros des pays de l’Europe pour 1.255 millions d’émigrés. Quant à l’Algérie le montant des transferts avoisine 1.547 millions d’euros pour 1.2 millions d’Algériens résidants à l’étranger.
Selon Mahmoud Ben Romdhane, économiste tunisien, « rapportés par tête d'habitant, les transferts de revenus effectués en Tunisie sont les plus importants du Maghreb, y compris le Maroc, pays réputé pour être l'un des plus importants bénéficiaires des transferts financiers de ses travailleurs résidents à l'étranger».
Un réducteur de pauvreté
Mais les envois de fonds n’en demeurent pas moins un phénomène d’envergure mondiale. Selon les chiffres de la banque mondiale, les envois de fonds aux pays en développement ont dépassé 157 milliards d’euros en 2007. Mais si l’on tient compte des envois non recensés qui transitent par des voies informelles, le montant réel est censé être bien plus important. Ne serait-ce que pour la région du Maghreb les transferts formels représentent plus du double de l’ensemble de l’aide au développement octroyée par les pays développés. Toujours selon les spécialistes de la banque mondiale « Les envois de fonds aboutissent fréquemment à un surcroît d'accumulation de capital humain, d'investissements et d'esprit d’entreprise ».
Avec un nombre de migrants approchant aujourd’hui les 200 millions à l’échelle mondiale, l’économiste en chef et premier vice-président de la Banque pour l’économie du développement, François Bourguignon, voit dans la productivité et les salaires de cette main-d’œuvre un « puissant outil de réduction de la pauvreté ». Les transferts d’argents au Maroc aident ainsi beaucoup de familles à dépasser le seuil de la pauvreté. En effet, une étude faite par le réseau FEMISE, un réseau méditerranéen d’instituts de recherches économiques démontre que le taux de la population qui a échappée à la pauvreté au Maroc grâce aux envois de fonds est de 19 à 23%.
Sollicitude
Pour ces raisons, les gouvernements du Maghreb font de tout leur mieux pour protéger cette manne qui renfloue les caisses de leurs Etats respectifs. Ceci se matérialise par une forte sollicitude de leur part à l'égard des communautés d’immigrés se trouvant dans les pays d’accueil. Le Maroc à titre d’exemple tient à ce que cette communauté soit représentée au parlement et les descendants d’immigrés marocains héritent automatiquement de la nationalité marocaine même née à l’étranger. La Tunisie ,quant à elle, entoure également ses ressortissants d’une attention particulière allant des facilités administratives aux émissions TV destinés à cette frange de la population en passant par les privilèges douaniers au retour définitif car leurs poches n’étant généralement pas vides , les immigrés investissent dans des microprojets dont le nombre était proche en Tunisie de 600 projets par an au cours des années 2002, 2003 et 2004, selon la rapport « Mouvements des personnes et des capitaux dans le bassin euro-méditerranéen et responsabilité sociale des acteurs». Ces projets ont contribué à créer 2000 emplois, représentant 2,5% de l'ensemble des emplois créés et 3% des investissements bruts réalisés dans le pays.
Fethi Djebali et Youad Ben Rejeb
Sans papiers à Paris, le mari de Myriam, mère de 3 enfants, envoie fréquemment de l’argent à sa famille. « Mon mari vit en France, mes enfants et moi en Tunisie. Nous ne l'avons pas vu depuis 4 ans.» Confesse elle « Il nous envoie, toutefois, de l'argent, le transfert étant quasi-instantanée».A cause de la question des papiers, le mari de Myriam, se trouve en effet dans l’impossibilité de passer par les réseaux bancaires pour envoyer de l’argent. Des sociétés comme western Union ou Money Gram lui permettent de le faire sans avoir besoin de papiers. Il compte parmi le million d’immigrés qui envoient régulièrement des fonds vers leurs familles.
En la seule année de 2007, le taux de transfert d’argent vers la Tunisie s’est vu augmenter de 8,4% atteignant 848 millions d’euros contre 780 millions d’euros en 2006. Les transferts de l’étranger sont de loin le deuxième pourvoyeur de l’Etat tunisien en devise après le tourisme. Mais le business du transfert d’argent est parmi les plus florissants dans toute la région du Maghreb. Etats et sociétés transferts y trouvent leurs comptes.
Les transferts vers le Maroc ont été estimés par la banque européenne à 3,4 millions d’euros dont 2,9 millions d’euros des pays de l’Europe pour 1.255 millions d’émigrés. Quant à l’Algérie le montant des transferts avoisine 1.547 millions d’euros pour 1.2 millions d’Algériens résidants à l’étranger.
Selon Mahmoud Ben Romdhane, économiste tunisien, « rapportés par tête d'habitant, les transferts de revenus effectués en Tunisie sont les plus importants du Maghreb, y compris le Maroc, pays réputé pour être l'un des plus importants bénéficiaires des transferts financiers de ses travailleurs résidents à l'étranger».
Un réducteur de pauvreté
Mais les envois de fonds n’en demeurent pas moins un phénomène d’envergure mondiale. Selon les chiffres de la banque mondiale, les envois de fonds aux pays en développement ont dépassé 157 milliards d’euros en 2007. Mais si l’on tient compte des envois non recensés qui transitent par des voies informelles, le montant réel est censé être bien plus important. Ne serait-ce que pour la région du Maghreb les transferts formels représentent plus du double de l’ensemble de l’aide au développement octroyée par les pays développés. Toujours selon les spécialistes de la banque mondiale « Les envois de fonds aboutissent fréquemment à un surcroît d'accumulation de capital humain, d'investissements et d'esprit d’entreprise ».
Avec un nombre de migrants approchant aujourd’hui les 200 millions à l’échelle mondiale, l’économiste en chef et premier vice-président de la Banque pour l’économie du développement, François Bourguignon, voit dans la productivité et les salaires de cette main-d’œuvre un « puissant outil de réduction de la pauvreté ». Les transferts d’argents au Maroc aident ainsi beaucoup de familles à dépasser le seuil de la pauvreté. En effet, une étude faite par le réseau FEMISE, un réseau méditerranéen d’instituts de recherches économiques démontre que le taux de la population qui a échappée à la pauvreté au Maroc grâce aux envois de fonds est de 19 à 23%.
Sollicitude
Pour ces raisons, les gouvernements du Maghreb font de tout leur mieux pour protéger cette manne qui renfloue les caisses de leurs Etats respectifs. Ceci se matérialise par une forte sollicitude de leur part à l'égard des communautés d’immigrés se trouvant dans les pays d’accueil. Le Maroc à titre d’exemple tient à ce que cette communauté soit représentée au parlement et les descendants d’immigrés marocains héritent automatiquement de la nationalité marocaine même née à l’étranger. La Tunisie ,quant à elle, entoure également ses ressortissants d’une attention particulière allant des facilités administratives aux émissions TV destinés à cette frange de la population en passant par les privilèges douaniers au retour définitif car leurs poches n’étant généralement pas vides , les immigrés investissent dans des microprojets dont le nombre était proche en Tunisie de 600 projets par an au cours des années 2002, 2003 et 2004, selon la rapport « Mouvements des personnes et des capitaux dans le bassin euro-méditerranéen et responsabilité sociale des acteurs». Ces projets ont contribué à créer 2000 emplois, représentant 2,5% de l'ensemble des emplois créés et 3% des investissements bruts réalisés dans le pays.
Fethi Djebali et Youad Ben Rejeb
mercredi 24 septembre 2008
Afrique : La corruption demeure endémique
Transprency international a publié aujourd’hui à Tunis au même temps qu’à Berlin, son rapport sur la corruption dans le monde comme chaque année depuis 1995.
Dans son rapport de 2008, le Danemark occupe la première place avec une note de 9.3 et est perçu comme étant le pays le moins corrompu dans le monde, contrairement à La somalie qui caracole en bas de l’échelle avec 1.0 tout comme le Myanmar et l’Irak avec respectivement 1.3 et sont perçus comme les élèves les plus mauvais en la matière.
Sur le continent Africain L’Afrique du sud avec 4.9 est perçue par l’ONG TI comme le meilleur élève, suivi par la Namibie et la Tunisie avec 4.4.
Le Nigeria malgré une note 2.7, il reste le pays qui fait le plus de progrès en matière de lutte contre la corruption.
Cet indice classe 180 pays en fonction des analyses d'un groupe international d'hommes d'affaires, d'experts et d'universitaires. L'indice va de 10 pour un Etat considéré comme "propre" à zéro pour un Etat considéré comme "corrompu".
Nous attendons un dynamisme de la société civile et l’aide de la presse pour faire du plaidoyer même si on sait que dans plusieurs pays tel que le Tunisie « la société civile n’est pas autorisé à avoir une haute voix » note Peter Eigen.
Dans ses rapports TI fait la différence entre la petite corruption, perceptible dans le quotidien du citoyen et la grande corruption souvent en rapport avec la négociation des grands contrats. « 5% des contrats d’infrastructure sont entachés de corruption » affirme Peter Eigen. Mais « La petite corruption n’est pas aussi petite que ça », a-t-il ajouté
« Plus le système est complexe plus la marge de corruption est importante »a affirmé par ailleurs M. Peter Eigen, Le président du comité consultatif de Transparency international.
Youad Ben Rejeb
Dans son rapport de 2008, le Danemark occupe la première place avec une note de 9.3 et est perçu comme étant le pays le moins corrompu dans le monde, contrairement à La somalie qui caracole en bas de l’échelle avec 1.0 tout comme le Myanmar et l’Irak avec respectivement 1.3 et sont perçus comme les élèves les plus mauvais en la matière.
Sur le continent Africain L’Afrique du sud avec 4.9 est perçue par l’ONG TI comme le meilleur élève, suivi par la Namibie et la Tunisie avec 4.4.
Le Nigeria malgré une note 2.7, il reste le pays qui fait le plus de progrès en matière de lutte contre la corruption.
Cet indice classe 180 pays en fonction des analyses d'un groupe international d'hommes d'affaires, d'experts et d'universitaires. L'indice va de 10 pour un Etat considéré comme "propre" à zéro pour un Etat considéré comme "corrompu".
Nous attendons un dynamisme de la société civile et l’aide de la presse pour faire du plaidoyer même si on sait que dans plusieurs pays tel que le Tunisie « la société civile n’est pas autorisé à avoir une haute voix » note Peter Eigen.
Dans ses rapports TI fait la différence entre la petite corruption, perceptible dans le quotidien du citoyen et la grande corruption souvent en rapport avec la négociation des grands contrats. « 5% des contrats d’infrastructure sont entachés de corruption » affirme Peter Eigen. Mais « La petite corruption n’est pas aussi petite que ça », a-t-il ajouté
« Plus le système est complexe plus la marge de corruption est importante »a affirmé par ailleurs M. Peter Eigen, Le président du comité consultatif de Transparency international.
Youad Ben Rejeb
« Notre chaîne a trouvé un refuge à l'étranger par nécessité »
Taher Bel Hassine : Directeur de la Chaîne ELhiwar Etounsi(le dialogue)
Quand est ce que vous avez déposé la demande de l'hebdomadaire ?
Je n'ai pas déposé une demande pour Elhiwar Ettounsi parce que, de l'avis de tous les juristes, il n'y a aucune loi qui régit l'ouverture de chaines de télévision privées. Vous avez dû remarquer que les chaines qui fonctionnent actuellement ont été autorisées par décision présidentielle annoncée à l'occasion d'un 7 novembre quelconque.
Vous n’aviez pas essayé de contacter des officielles ?
Non, toute fois des officiels m’ont contacté pour me dire qu'on sera toléré si on maintient une ligne éditoriale non agressive.
Selon vous, pourquoi votre demande a été rejetée ou plutôt elle n’a pas eu de réponse ?
J'ai eu la confirmation que dans mon pays, il n'y a pas d'état de droit, mais de passe-droits. C'est tellement vrai que lorsque j'ai déposé les papiers au greffe du tribunal de commerce de Tunis, pour ouvrir une société d'édition, le 8 février dernier, je me suis trouvé dans l'attente du récépissé de dépôt jusqu'à aujourd'hui, alors que la loi stipule que le récépissé doit être délivré immédiatement. Lorsque j'ai envoyé mon avocat au président du tribunal de commerce à ce sujet, il lui a répondu "qu'il n'y as pas de solution pour votre client". Voilà où nous en sommes.
Trouvez-vous le refuge à l’étranger une vraie solution pour votre chaîne ?
Notre chaîne a trouvé un refuge à l'étranger par nécessité d'abord, et puis grâce au soutien des démocrates italiens, car la chaîne Arcoiris tv n'est pas une chaîne commerciale mais militante.
youad Ben Rejeb
Quand est ce que vous avez déposé la demande de l'hebdomadaire ?
Je n'ai pas déposé une demande pour Elhiwar Ettounsi parce que, de l'avis de tous les juristes, il n'y a aucune loi qui régit l'ouverture de chaines de télévision privées. Vous avez dû remarquer que les chaines qui fonctionnent actuellement ont été autorisées par décision présidentielle annoncée à l'occasion d'un 7 novembre quelconque.
Vous n’aviez pas essayé de contacter des officielles ?
Non, toute fois des officiels m’ont contacté pour me dire qu'on sera toléré si on maintient une ligne éditoriale non agressive.
Selon vous, pourquoi votre demande a été rejetée ou plutôt elle n’a pas eu de réponse ?
J'ai eu la confirmation que dans mon pays, il n'y a pas d'état de droit, mais de passe-droits. C'est tellement vrai que lorsque j'ai déposé les papiers au greffe du tribunal de commerce de Tunis, pour ouvrir une société d'édition, le 8 février dernier, je me suis trouvé dans l'attente du récépissé de dépôt jusqu'à aujourd'hui, alors que la loi stipule que le récépissé doit être délivré immédiatement. Lorsque j'ai envoyé mon avocat au président du tribunal de commerce à ce sujet, il lui a répondu "qu'il n'y as pas de solution pour votre client". Voilà où nous en sommes.
Trouvez-vous le refuge à l’étranger une vraie solution pour votre chaîne ?
Notre chaîne a trouvé un refuge à l'étranger par nécessité d'abord, et puis grâce au soutien des démocrates italiens, car la chaîne Arcoiris tv n'est pas une chaîne commerciale mais militante.
youad Ben Rejeb
« Je voulais et je voudrais un journal en bonne et due forme »
Noura Borsali : journaliste tunisienne
Quand est ce que vous avez déposé la demande de l'hebdomadaire ?
J’ai déposé ma demande le 9 mars 1991 pour un journal qui traiterait des questions de femmes et qui s’intitulerait « La Maghrébine ».
Quel genre de réponse avez-vous eu lors du dépôt de la demande ?
Quelques temps après le dépôt de ma demande, le Secrétariat d’Etat à l’information m’a envoyé un formulaire à remplir afin d’avoir plus d’infos sur le journal. Ce que j’ai fait. Mais en vain en dépit des encouragements des journaux les plus importants de la place qui avaient espéré que j’obtins mon récépissé à l’occasion du 3 août de cette même année.
Trouvez vous absurde l'attitude des autorités surtout qu'il s'agit d'une publication sur la question féminine?
Je trouve regrettable, voire inacceptable cette interdiction qui constitue un paradoxe dans un pays, lequel, sur cette question, est à l’avant-garde du monde arabe, et aussi gravissime face à une régression qui nous guette.
Quel sont les recours que vous avez faits pour que votre demande soit satisfaite ?
Aucun car le contexte d’alors ne s’y prêtait pas.
Quel était votre sentiment lorsque les autorités ont donné l'autorisation à d'autres publications ?
Un sentiment d’amertume devant tant de gâchis pour un pays qui compte des potentialités qu’il aurait fallu encourager. Et puis de quelles publications importantes parlez-vous? Ont-elles réussi ou sont-elles destinées à changer le triste paysage médiatique de notre pays ? Je ne le pense guère.
Selon vous, pourquoi votre demande a-t-elle été rejetée ou plutôt n'a-t-elle pas eu de réponse ?
En 1991 avait -hélas- commencé le verrouillage politique après trois années d’ouverture.
Avez vous pensé à le publier sur le web?
Non. Parce que je n’avais pas projeté de créer un journal virtuel adressé à un public qui serait lui aussi virtuel. Je voulais et je voudrais un journal en bonne et due forme, en papier. Peut-être suis-je demeurer classique…
Youad Ben Rejeb
Quand est ce que vous avez déposé la demande de l'hebdomadaire ?
J’ai déposé ma demande le 9 mars 1991 pour un journal qui traiterait des questions de femmes et qui s’intitulerait « La Maghrébine ».
Quel genre de réponse avez-vous eu lors du dépôt de la demande ?
Quelques temps après le dépôt de ma demande, le Secrétariat d’Etat à l’information m’a envoyé un formulaire à remplir afin d’avoir plus d’infos sur le journal. Ce que j’ai fait. Mais en vain en dépit des encouragements des journaux les plus importants de la place qui avaient espéré que j’obtins mon récépissé à l’occasion du 3 août de cette même année.
Trouvez vous absurde l'attitude des autorités surtout qu'il s'agit d'une publication sur la question féminine?
Je trouve regrettable, voire inacceptable cette interdiction qui constitue un paradoxe dans un pays, lequel, sur cette question, est à l’avant-garde du monde arabe, et aussi gravissime face à une régression qui nous guette.
Quel sont les recours que vous avez faits pour que votre demande soit satisfaite ?
Aucun car le contexte d’alors ne s’y prêtait pas.
Quel était votre sentiment lorsque les autorités ont donné l'autorisation à d'autres publications ?
Un sentiment d’amertume devant tant de gâchis pour un pays qui compte des potentialités qu’il aurait fallu encourager. Et puis de quelles publications importantes parlez-vous? Ont-elles réussi ou sont-elles destinées à changer le triste paysage médiatique de notre pays ? Je ne le pense guère.
Selon vous, pourquoi votre demande a-t-elle été rejetée ou plutôt n'a-t-elle pas eu de réponse ?
En 1991 avait -hélas- commencé le verrouillage politique après trois années d’ouverture.
Avez vous pensé à le publier sur le web?
Non. Parce que je n’avais pas projeté de créer un journal virtuel adressé à un public qui serait lui aussi virtuel. Je voulais et je voudrais un journal en bonne et due forme, en papier. Peut-être suis-je demeurer classique…
Youad Ben Rejeb
Tunisie : Un nouveau né dans les kiosques tunisiens
Rou’a (visions) est le nouveau né de la presse qui sera bientôt dans les kiosques. Le premier numéro est prévu pour le début de l’année 2009. Il s'agit d'un magazine mensuel de réflexion, d'analyses, de politique, de société et de culture, lancé par Ridha Mellouli, professeur, membre de la Chambre des Conseillers et déjà rédacteur en chef de la revue AL MASSAR publié par l’union des écrivains tunisiens. Rou’a sera publié en langue arabe et en quadrichromie.
Le magazine s’inscrit dans la vague de lancement des médias privés en Tunisie. Cette vague a commencé avec la radio privée Mosaïque FM en 2004, la chaîne Hannibal Tv en 2005, la radio Jawhara FM, la chaîne Hannibal orient. Deux médias religieux à savoir radio Ezitouna (l’olivier) et Hannibal Elferdaws ont vu aussi le jour, avec la bénédiction du pouvoir. Toute fois plus qu’une cinquantaine de médias indépendants attendent encore l’autorisation.
Le magazine s’inscrit dans la vague de lancement des médias privés en Tunisie. Cette vague a commencé avec la radio privée Mosaïque FM en 2004, la chaîne Hannibal Tv en 2005, la radio Jawhara FM, la chaîne Hannibal orient. Deux médias religieux à savoir radio Ezitouna (l’olivier) et Hannibal Elferdaws ont vu aussi le jour, avec la bénédiction du pouvoir. Toute fois plus qu’une cinquantaine de médias indépendants attendent encore l’autorisation.
Tunisie : Un nouveau journal partisan en préparation.
« Le Tunisien », un nouveau journal sera édité en octobre 2008. Cet hebdomadaire bilingue d’informations et d’opinion sera lancé par le parti des verts pour le progrès et dirigé par Mongi Khamassi le secrétaire général du parti même.
Le Tunisien, sera Le journal n°10 en Tunisie dans la presse partisane. La paysage médiatique tunisien connaît déjà 9 publications dont deux pour le RCD, Le Renouveau et ELhouria (la liberté), El Maquef (Position) organe du parti démocrate progressiste, Attariq Aljadid (la voie nouvelle) organe du parti communiste tunisien devenu en avril 1993 le mouvement Ettajdid ( le mouvement du Renouveau), Elwahda (l’unité) organe du parti de l’union populaire, El Moustakbel( L’avenir) organe du mouvement des démocrates socialistes, Mouatinoun ( citoyens) organe du Forum démocratique pour le travail et la liberté, El Watan (La patrie) organe du parti démocratique unioniste , EL Ofok ( L’horizon) organe du parti social libéral.
Le Parti vert a été reconnu le 3 mars 2006, et l’autorisation a été accordée en temps record en Tunisie : 4 mois.
En l’occurrence plusieurs partis verts dans le monde, tel que les verts français et les verts européens, ont dénoncé la création de ce parti en déclarant que le véritable parti écologiste tunisien est en réalité le mouvement Tunisie Verte, dont le dossier, n'est toujours pas accepté par le ministère de l'intérieur depuis le 19 avril 2004.
Le Tunisien, sera Le journal n°10 en Tunisie dans la presse partisane. La paysage médiatique tunisien connaît déjà 9 publications dont deux pour le RCD, Le Renouveau et ELhouria (la liberté), El Maquef (Position) organe du parti démocrate progressiste, Attariq Aljadid (la voie nouvelle) organe du parti communiste tunisien devenu en avril 1993 le mouvement Ettajdid ( le mouvement du Renouveau), Elwahda (l’unité) organe du parti de l’union populaire, El Moustakbel( L’avenir) organe du mouvement des démocrates socialistes, Mouatinoun ( citoyens) organe du Forum démocratique pour le travail et la liberté, El Watan (La patrie) organe du parti démocratique unioniste , EL Ofok ( L’horizon) organe du parti social libéral.
Le Parti vert a été reconnu le 3 mars 2006, et l’autorisation a été accordée en temps record en Tunisie : 4 mois.
En l’occurrence plusieurs partis verts dans le monde, tel que les verts français et les verts européens, ont dénoncé la création de ce parti en déclarant que le véritable parti écologiste tunisien est en réalité le mouvement Tunisie Verte, dont le dossier, n'est toujours pas accepté par le ministère de l'intérieur depuis le 19 avril 2004.
lundi 7 juillet 2008
Génération à venir
mercredi 2 juillet 2008
miroire, mon beau miroire
ce matin je discutais avec mon chef de bureau et il m'a posé la question: si le monde était sans miroire, comment il sera". une quastion qui m'a paru trés bizarre. c'est pour cela que j'ai voulu la partager avec vous. j'ai pas su répondre parceque reellement je n'ai jamais pensé à une chose paraille. mais c'est vrai, et si le monde était sans miroire, serai-t-il laid ou beau? les gens plus ou moins égoistes.
mardi 27 mai 2008
lundi 26 mai 2008
Eli l'espagnol

voici la fille la plus digeante dans le groupe. Elizabet Ortega qu'on appelle ELi est espagnol. Eli ne comprend que espagnol, de mon cote je ne comprend pas l'espagnol. elle insiste toujours a ce qu'on communique sans l'aide d'un interprète . voici un dialogue qui s'est déroule entre nous deux:
- youad j'ai des amis qui vont venir je t'invite pour boire un café
-non je n'ai pas de problème au niveau de mon ordinateur portable
-ah! alors comment tu as fait pour ouvrir le fichier
- ok, on le fera plus tard quand on fini tout ça
Eli est tout simplement mon modèle en espagnol sauf qu'elle est Blonde
jeudi 22 mai 2008
"je suis libre"
voila j'ai voulu vous montrer deux de mes copines journalistes participante à l'atelier. caddy à droite est de la RDC et houda est du Tchad.
sur cette photo elles sont à la Ferria: un festival à grenade. Houda qui pour la première fois de sa vie quitte le Tchad étais plus que heureuse. "je suis libre" a confié en toute spontanite à notre amie et collègue Malika.
mercredi 21 mai 2008
bonjour à toute et à tous
Haut parleur pour la Tunisie est un blog crée par Youad Ben rejeb une jeune journaliste tunisienne. il ya plusieurs blogs similaires à celui çi créer de même par des journalistes femmes issue de plusieurs pays telque l'Algérie; le Maroc; le Liban; le Soudan , l'Egypte, l'Irak, Le Tchad, le cote d'ivoire et l'Espagne.
Pourquoi "Haut parleur"? Parceque à la base la réunion de ces femmes était suite à un seul objectif: c'est de briser le silence autour des femmes victimes de violence dans les 4 coins de la planète.
Pourquoi "Haut parleur"? Parceque à la base la réunion de ces femmes était suite à un seul objectif: c'est de briser le silence autour des femmes victimes de violence dans les 4 coins de la planète.
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